Mes escapades culinaires

{Vacances d'été à travers la France} -  août 2013


Bonjour à tous!

Je tenais à m'excuser sincèrement pour mon absence prolongée sur le blog... entre les vacances et ma rentrée, je n'ai eu le temps de rien! Vraiment de rien du tout, à part de voyager durant tout le mois d'août et de travailler depuis tout début septembre... Sacré programme!

Heureusement, je suis restée active sur mon compte Instagram (@leacuisine), où nombre d'entre vous ont pu suivre mes aventures à travers la côte d'Azur, la Bourgogne, la Provence, le Périgord et l'île de Ré... En tout, 3 614kms et 55h de petites route!
Nous avons passé de superbes vacances avec nos amis, qui nous ont plus ou moins suivi dans nos pérégrinations! En bref, des vacances placées sous le signe du soleil, de la fête, de la mer et de la cuisine!



En partant de nuit (vers 2h du matin) dans notre petite MG, nous avons traversé tout Paris puis Fontainebleau en direction de la Bourgogne! Au petit matin, nous sommes donc passé par le Macônnais et tous ces merveilleux vignobles... une petite ballade à la fraîche, accompagnés par la rosée bourguignonne!
Jusqu'ici, pas de décapotable, il faisait bien trop froid et même par moment, grosses averses à l'horizon...

Par manque de temps, nous n'avons pas pu nous arrêter à Beaune quelques jours, histoire de profiter du charme de la ville, ce n'est que partie remise!

A ce stade de l'aventure, la voiture roulait sans problème, hormis un: les essuie-glaces nous ont lâché en pleine averse... On a fait avec, avec le sourire!




Nous sommes ensuite descendus jusque Grenoble pour rejoindre la fameuse route Napoléon, la RN 85, qui descend sur Nice! Et nous n'avons pas été déçus! Nous avons traversé le massif du Vercors sous un beau soleil, qui nous a permis de décapoter la voiture!

Seulement, c'est au détour d'un petit village, perdu dans les montagnes que la voiture a commencé à faire des siennes... plus d'embrayage! 
Difficile du coup de changer les vitesses! Heureusement, c'est à Gap, chez un garagiste un peu paniqué par notre problème, que nous avons pu rajouter du liquide d'embrayage et repartir en vitesse vers notre destination: Le Rayol Canadel-sur-mer, près de Hyères.

C'est finalement après 18h de petites routes que nous avons atteints notre premier point de passage, chez nos amis, qui possèdent une magnifique maison sur le haut de la colline du Rayol, nous permettant de regarder, pendant l'apéritif, toute la baie du Cap Nègre et les îles de Port-Cros et Porquerolles.

Un petit délice...

Entre farnientes sur la plage, ballades en mer, plongées et barbecues en toutes sortes, autour d'une tablée de 18 personnes, ça se sont des vacances comme nous les aimons!




Après 5 jours passés au Rayol, nous avons fait cap vers Nîmes où la maison de l'oncle de Théo nous attendait, rien que pour nous deux! 
Pendant trois jours, Nîmes nous a ouvert ses portes avec la Féeries de eaux dans les arènes, tous les petits concerts de rue et les superbes adresses de restaurants que l'on dégote sans le vouloir au croisement de deux ruelles!

Une petite pause en amoureux qui nous a permis de rattraper nos heures de sommeil en moins... (je ne vous ai pas dit qu'au Rayol nous nous couchions vers 6h pour nous lever vers 14h?)


Passant ensuite par Millau, Rodez et Cahors, nous nous sommes dirigés tout tranquillement vers l'île de Ré où nous attendais à nouveau une partie de nos amis du Rayol et une autre partie qui séjournait sur l'île depuis le début des vacances, chez une de nos amies rétaise, dans une superbe maison dans le centre du village!

Arrivés à la nuit, l'île de Ré et le village de la Couarde-sur-mer nous ont paru comme comme tout endormis...
Dès le lendemain, entre escapades gastronomiques et baignade c'est une petite vie à vélo que nous avons menés pendant environ 6 jours!

Un vrai repos marin au rythme du rosé! 
Et pendant tout ce temps, nous n'avons plus touché à la voiture! Une pause bien salvatrice!



Enfin, notre dernier arrêt fût ma petite maison périgourdine à Milhac d'Auberoche!
Pendant trois jours, j'y est retrouvé mes frères et sœurs et nous avons pu tout doucement nous faire à l'idée que les vacances étaient bientôt finies...
Temps maussade, quelques pluies, températures plutôt fraîches... pour parer tout ça, le feu de cheminée fut de rigueur!
Sacré transition en l'espace de deux jours... passer de 30°C à 22°C... 

Pour nous consoler, nous avons troqué les barbecues pour des petites adresses dans la ville de Périgueux où je ne me lasse pas de flâner à la nuit tombée! 
Surtout durant le festival de Mimos qui anime la ville de toutes sortes d'arts de rue!




Pour résumer, et cela me fait malheureusement bien prendre conscience que les vacances sont terminées, durant ces trois semaines, avec mon Théo, c'est un petit bout de France que nous avons traversé, rythmé par les fêtes, les grands repas, les rires, le soleil, les baignades... 
Un peu idyllique tout ça et pourtant bien vrai!

Les vacances de l'été prochain? On y pense déjà... On aimerait bien refaire comme cette année, on aimerait bien faire quelques chose de tout à fait différent... 
C'est bien ça le "problème" des vacances réussies, on aimerait vivre la même chose toute notre vie et pourtant, nous savons bien que tant d'autres choses différentes nous attendent!
Et si on faisait moitié-moitié?... on verra, nous sommes encore en septembre, autant ne pas trop nous torturer!




Voici quelques petites adresses à retenir:

* Au maurin des Maures du Rayol-Canadel-sur-mer*
un bon restaurant gastronomique, l'accueil y est parfait et la cuisine tout ce que j'aime: recherchée mais sans prétention
je vous y conseille les filets de rougets aux framboise, le classique carpaccio de saumon et les noix de St Jacques poêlées

*A la ficelle de Nîmes*
une petite trouvaille, pas loin des arènes où le vin y est vendu à la ficelle et où les plats sont des délices
allez-y pour leur pastilla de canard et poivrons, leur Moissac des Cévennes rôti et leur crème brûlée à la chataîgne

*Ré Ostréa à St Martin de Ré (île de Ré)*
un bar à huître, assis face à l'océan, trouvé sur un chemin de ballade à vélo, le genre d'adresse que l'on a pas envie de garder pour soi et pourtant ce serait un péché que de ne pas en faire profiter!
toutes les planches sont délicieuses et laissez-vous guider par la carte des vins

Quand je vois toutes ces photos (et encore, si vous saviez combien il m'en reste dans mon dossier vacances de cet été!), j'ai du mal à croire que je vais réussir à me mettre en selle pour cette année de Master! Les examens sont déjà fixés, quelques devoirs à rendre, déjà... bref, la vie avance vite, un peu trop vite et pas assez parfois...

En ce qui concerne les vacances, je penche pour la première option!


Bisous et à très vite!

{Week-end sur l'eau à Amsterdam} -  juin 2013


Pour l'anniversaire de mon copain, je lui ai offert un petit week-end à Amsterdam au bord de l'eau, sur une péniche accostée sur le canal Brouwersgracht; ceinture nord-ouest d'Amsterdam dans le quartier du Jordaan.

Tout d'abord, parlant de notre arrivée dans la capitale hollandaise. Après 3h30 de Thalys, nous sommes arrivés à la Gare Centrale d'Amsterdam, au bord du bras de mer Ij et faisant face à plusieurs canaux. Ce qui déroute dès le premier instant, c'est qu'ici, ce n'est pas le piéton qui est prioritaire mais bien le cycliste. Le vélo est roi! Et pour preuve, il y a des parkings à vélo de la taille de bateau un petit peu partout dans la ville... et il faut dire qu'Amsterdam à vélo est si charmante...



Nous nous sommes donc dirigés vers l'adresse de notre locataire de péniche: Frederic.nl. Dès l'entrée dans le canal Brouwersgracht, toute l'activité, l'ébullition du centre de la ville s'apaise, le rythme est celui de l'eau, tout est doux et raffiné: des fanions au-dessus des ponts, des lampions un peu partout, une foultitude de cafés bruns (ces cafés typiquement néerlandais où la douceur de vivre et la convivialité, dite "gezelligheid",  règne en maître!), et de petites boutiques de design...



Ce quartier du Jordaan, ancien refuge des philosophes persécutés au XVIIe siècle, est désormais classé au Patrimoine mondiale de l'UNESCO... et c'est une fois que l'on s'installe véritablement dans ce quartier que l'on comprend pourquoi... c'est comme une petite ville dans la grande ville, une bulle dont on a jamais envie de sortir...


Nous nous sommes même pris à rêver d'habiter sur une péniche, ici à Amsterdam et dans le Jordaan... Car oui, notre péniche a bien participé à notre envoûtement pour cette ville et notre quartier.
Imaginez-vous vivre dans une petite maison cosy, flottant sur une eau calme, entourée de verdure et baignée de soleil... Car oui, là aussi nous avons eu beaucoup de chance: soleil radieux et température douce pour le week-end.
Bref, tout semblait nous accueillir à Amsterdam, et je dois dire que le départ fût, non pas déchirant mais presque atterrant.




Après une première soirée à déambuler et à se perdre sur les différents petits canaux du Jordaan, nous sommes allés manger dans un restaurant à la terrasse au bord de l'eau, mixant cuisine traditionnelle hollandaise et française. Un vrai petit bijou que ce restaurant De Belhamel. Un cadre romantique à souhait qui nous fait presque oublier que nous sommes dans une des capitales les plus actives d'Europe... Au menu, ce fût pour moi des lamelle d'agneau marinées au persil avec un riz à la crème aillée et pour Théo un tartare de crabe et maquereau... puis un plateau de dégustation de fromages hollandais.



Et là, je tiens à rendre justice aux fromages hollandais. Contrairement à ce que j'ai toujours entendu dire, le fromage hollandais est bien loin du Gouda ou Edam plastique que l'on a l'occasion de manger ici en France... Tout d'abord, sachez que le Gouda par exemple, recouvre une multitude de différents types de fromages, d'appellation "Gouda"...
Et de manière générale, moi qui suis une grande amatrice de fromages et qui plus est de fromages très forts, et bien je n'ai pas été déçue du tout des fromages néerlandais... loin de là!
Pleins de goûts, de nuances, avec des bleus, des pâtes cuites, des pâtes aromatisées... Bref, une vraie culture fromagère qui ne demande qu'à être découverte!

Et pour découvrir tout cet univers, je vous conseille de vous rendre dans la boutique de Kaase Hammer, toujours dans le Jordaan, fromager du quartier et non touristique, où les habitués viennent récupérer leur petit panier de fromages tôt le matin pour agrémenter leurs brunchs bien fournis. Et pour être sûr de faire le bon choix, on vous fait goûter tous les fromages qui vous intéressent!


Pour notre part voilà notre sélection:
Thienje Thaler (de la région du Friesland)
Stolkse Clorstrdam (du noordland)
Schapen kaas denhaagzuid (d'une petite ferme du noordland)
Fenegriek kaas (du Friesland également)
Blauwe nolvega (un bleu du Friesland)

Un délice...



A vélo, nous avons traversé le Vondelpark (le Central Park d'Amsterdam), l'Albert Cuypmarkt (le plus grand marché de la ville), les canaux sud-est, le Plantage (l'ex quartier juif et actuelle place du plus vieux zoo l'Animalis et serre d'Europe la Hortus Botanicus) et enfin le Noord, l'île au dessus d'Amsterdam, quartier artistique under-ground où l'on y mange au bord de l'eau dans d'anciens entrepôts.


Et au fil de ces ballades, nous avons fait des étapes à La Perla, le meilleur italien de la ville, au Noordermarkt, le plus grand marché bio d'Amsterdam, devant des carrioles de stroopwafels (gaufrettes au caramel) et de pannekoeken (crêpes géantes), dans des eet cafés (enten en trinken cafés) où l'on peut s'y régaler de frikandel, une saucisse frite dans des épices, de kibbeling, poissons blancs frits et recouverts de cornichons aigre-doux, ou encore de bon cheeseburger, tout cela autour d'un jus de fruits frais bio ou d'une bonne bière blonde!


La cuisine hollandaise n'est pas nationale comme cela pourrait être notre cas en France mais bien INTERNATIONALE... et elle est là la cuisine hollandaise! Quand on va en Hollande, on mange aux quatre coins du monde! Et c'est bon!
Hormis dans le quartier central de Dam et le quartier rouge, repères de touristes et donc d'arnaques en tout genre, nous ne sommes pas tombés une fois sur une mauvaise adresse!


Il n'est pas question pour moi de tout vous livrer sur cette ville car ce serait casser à l'avance votre plaisir lorsque vous la visiterez, mais j'espère que ce petit article, sous l'angle de la gastronomie et du plaisir des papilles, vous donnera envie de découvrir cette magnifique capitale atypique!


{Mon séjour en Irlande, de belles découvertes} -  de septembre à novembre 2012


A mon plus grand regret, je publie déjà mon article sur mon séjour en Irlande à Dublin, au bout de deux mois, alors que j'était censée y rester dix... Des problèmes de santé m'ont contraint à rentrer beaucoup plus tôt que prévu...
Mais, bref, trêve de mauvaises pensées, malgré tout ça, j'ai quand même découvert un pays, une culture et bien sûr une cuisine que je ne connaissais ni de près, ni de loin...

Dans un premier temps, le sentiment que j'ai eu vis à vis de la cuisine mais également du quotidien des irlandais et en particulier des Dublinois fut la SURPRISE. J'ai parcourus tout Dublin à la recherche de bonnes adresses pour bien manger et pour découvrir la vraie culture culinaire, le quotidien de la table des irlandais! Et voilà ce que cela a donné!



Les Irlandais mangent majoritairement sur le pouce et un peu à n'importe quelle heure! Mes colocataires prenaient généralement un repas à 15h puis un autre à 18h... Alors, au début je me suis demandé si j'allais trouver mon bonheur dans la faune de fast-food qu'est Dublin! Mais en cherchant bien en fait, on trouve des petites adresses pas mal du tout, où certes on mange sur le pouce mais on mange bien! 

Et c'est là que cela devient intéressant et stimulant pour moi! Chercher, là où a priori on aurait tendance à dire "non, là c'est de la mal-bouffe", de bons coins qui viennent prouver le contraire! C'est ça qui m'a bien plu dans mon séjour ici, c'est d'avoir été contre-dite dans tous mes préjugés culinaires! Ça c'était super cool, parce que c'est ça qui fait avancer!



Des sandwichs en tout genre, à l'ail, au bacon, au chicken tikka masala aussi; car il y a beaucoup de cuisine indienne et asiatique en Irlande, et le tout, quasiment invariablement servi avec des frites, des chips, voilà le "quotidien" des irlandais en terme de nourriture! Mais après il y a sur le pouce et sur le pouce, et moi je vous parle là d'un bon sur le pouce! 

D'ailleurs, pour la première fois de ma vie en Irlande j'ai mangé dans un restaurant de fish&chips de qualité avec du haddock ou du cabillaud frais et délicieux!! Je mets toutes mes adresses préférées à la fin de l'article, pas de panique!
Bref, niveau cuisine rapide de qualité, l'Irlande n'est pas en reste et pour moi, ce fût un véritable nouveau rythme à prendre!


Une chose à laquelle je me suis très, mais alors très rapidement habituée par contre, c'est les pâtisseries irlandaises ou plutôt anglosaxones! Hop, une petite faim? Des scones aux fruits rouges ou raisins secs par ci, des apple pie par là, des crumbles en veux-tu, des tartes aux fruits ou aux noix de pécan en voilà, bref, un véritable paradis, non?! Je dois avouer que parmi toutes ces douceurs, j'ai littéralement craqué pour les scones! Avec un peu de beurre et de la confiture ou même nature, j'adore! Bien moelleux, presque pas assez cuits en leurs coeurs, les scones sont devenus mes meilleurs amis quand il fallait lutter contre la pluie, le vent et le froid et se remonter le moral! 

Mon petit refuge: Queen of tarts ou Bewley's, bien au chaud, avec mon carrot-cake ou mon scone... Tiens d'ailleurs, voilà le lien vers ma recette de carrot-cake, améliorée au contact des carrot-cakes irlandais!


Oui, parce que en Irlande, le temps, ce n'est pas souvent, pas souvent du tout d'ailleurs, la joie! Mais apparemment, les Irlandais, eux, ça ne les dérange pas... Vu comme ils s'habillent tous (et je ne parle pas des filles pour sortir le soir, moi qui était toute emmitouflée dans ma doudoune, j'avoue que nous étions face à un choc des cultures, là!).

Et durant les jours voire les semaines entières de pluie et de vent, et bah bien entendu, rien de tel que de se réfugier dans un pub, bien au chaud, au son de la musique ou des bavardages un peu exubérants, avec pour bon compagnon une pinte de bière ou pour les plus raisonnables une tasse de thé!


Alors en alcool, oui, il y a la Guinness®, véritable emblème du pays (dont on fête la création le 27 septembre en grandes pompes!), mais cette bière est avant tout bue par les vieux loups irlandais, les jeunes ne l'aiment pas trop et se penchent d'avantage sur la Carlsberg® par exemple! Mais néanmoins, le goût de la Guinness® est vraiment intéressant  comme un peu chocolaté... Ce qui m'a donné quelques idées, eheh, à suivre! 

Sinon par contre, niveau cocktails ou vins par exemple, c'est pas génial... Ils font le mojito à la vodka et les préparations sont déjà toutes faites... Aïe! Et puis c'est très cher... Mais de manière générale, la nourriture est vraiment chère en Irlande, ce qui je dois l'avouer ne m'a pas toujours faciliter la tâche quand à mes envies de découvertes!


La cuisine irlandaise peut aussi s'illustrer par différents plats, que l'on mangerait bien au coin d'un feu, autour d'une grande tablée, sans prétention, pour se réchauffer, tout simplement... Dans ce genre, je pense par exemple à la soupe, juste la soupe, une base ici, servie avec du brown soda bread, parfois garnis aux fruits secs, c'est tellement bon! La première fois que j'en ai goûté c'était après une visite du Burren et des Cliffs of Moher, dans la grisaille et le froid... Une belle récompense cette soupe et ce pain! Le brown soda bread, c'est un peu nos croûtons à nous mais j'avoue que c'est bien meilleur!! 

Pour avoir la recette traditionnelle du brown soda bread, c'est par là! Je la tiens de ma visite à la Causey Farm, dans la campagne dublinoise, une grande ferme où j'ai comme qui dirai "mis les pieds dans le plat" des traditions irlandaises, à base de danse celtique, de musique, de traite de vache et of course, de confection du irish brown soda bread!


Il y a aussi le Irish Lamb Stew, un ragoût d'agneau que l'on fait mijoter des heures avec du romarin, de l'ail et des oignons (et parfois de la bière, étonnant, non?!). Le meilleur souvenir que j'en ai c'est à Galway, durant un week-end au bord de la mer, sur la côte Atlantique, avec mes amis, après avoir visiter le parc du Connemara, un soir au restaurant Quay Street dans la Latin Street de Galway, il m'avait été servi avec des frites de patate douce! Une merveille!



En ce qui concerne les produits de la mer, bien que l'Irlande soit idéalement placée pour jouir des produits de l'Océan Atlantique ou de la mer celtique, hormis pour le poisson, la culture irlandaise n'est familière des produits marins que depuis peu finalement! Auparavant, il y avait sur l'île comme une méfiance vis à vis des crustacés... 

Néanmoins, maintenant, on voit de plus en plus se développer des bars à huîtres comme par exemple au food hall market de Dublin dans Temple Bar tous les samedis, où l'on peut manger sa douzaine d'huîtres au milieu du stand de fromages et de frites dans une ambiance de vielles foire, trop sympa!

D'ailleurs, pour les fromages, il n'y en a très peu qui à mon sens valent le détours mais j'ai bien apprécié le Cheddar vieux avec son petit goût fumé, qu'ils mettent à toutes les sauces ainsi que le Gubbeen, produit dans le comté de Cork et qui est juste trop bon!! Avec une petite tranche de brown soda bread aux fruits secs, miam!!


En rentrant en France, c'est un peu à une certaine densité que je dis au revoir, quand je veux dire densité j'entends une forme de rudesse, de franchise qui au début, lorsqu'un irlandais s'adressait à moi pouvait me paraître comme de l'impolitesse, mais pas du tout. Juste une spontanéité qui, je trouve, se ressent dans la cuisine du pays... Quelque chose de franc, oui, ça doit être ça...

Et quand on me disait "oh mais tu vas partir en Irlande, niveau cuisine c'est pas top!" et bien aujourd'hui, en connaissance de cause je réponds que ce n'est pas une question de top ou pas top, ce n'est pas du tout la même approche de la cuisine que l'on peut avoir en France ou que j'ai aussi pu ressentir en Espagne, au Portugal ou en Grèce, là bas en Irlande, manger, la cuisine, n'est finalement qu'un prétexte à se retrouver tous ensemble!

Alors oui bien sûr que les plats sont bons (sinon je n'aurai pas écrit tout ce que j'écris de puis tout à l'heure!), parce qu'il y a d'excellentes spécialités, que la nourriture y est délicieuse si on ne se laisse pas happer par tous les restaurants à cochonnerie (et oui je confesse aimer le Burger King®!),mais je crois que c'est avant tout le fait de passer un bon moment autour d'un plat qui fait que ce plat est bon... Je crois que c'est ça la philosophie culinaire de ce pays, qui fût mon pays d'accueil pendant deux mois... La cuisine pour être ensemble, et non l'inverse!


Mes bonnes adresses dans Dublin:
Queen of Tarts {resto/pâtisserie délicieuse}: Temple Bar et Parliament street
Bewley's {resto/pâtisserie}: sur Grafton Street
Beshoff {fish&chips}: O'Connell Street
Bite of Life {sandwichs délicieux}: Patrick Street
Elephant&Castle {restaurant}: Temple Bar
Avoca {magasin culinaire}: près de Grafton Street, sur Suffock street
Grand Social {pub dansant}: Liffey Street

Mes bonnes adresses dans Galway:
Quay Street {un resto délicieux} dans Latin Street



{Week-end en amoureux dans mon Périgord, pendant l'automne} - novembre 2012

J'adore venir passer un peu de temps dans ma maison de campagne dans le Périgord, exactement à Milhac d'Auberoche. Un peu de calme, de silence... Totalement entouré de nature, de forêt et de bon air, il faisait très doux, c'était vraiment agréable...On a même pu se mettre en petit t-shirt à midi sur la terrasse, le pied!


 Ces petits week-ends sont toujours l'occasion de se replonger dans de beaux souvenirs d'enfance et de rêver au futur, j'adore ça, me projeter loin, parfois très loin... Le Périgord, c'est là que je viens depuis que je suis née, tous les étés et jusqu'il y a trois ans, toutes les Toussaints aussi... Ici, c'est le pays de naissance de ma grand-mère paternelle, là où vit toute ma famille... C'est mon enfance, presque vital de venir ici, un peu de temps en temps, comme une sorte de "piqûre de rappel"... 

Et même si mes grands-parents ne sont plus là et que cela laisse un grand vide, c'est un peu en leur mémoire et hommage que je reviens sur ces terres, je me sens bien là-bas... Je ne peux pas dire que je suis en enfant du pays car cela a toujours été pour moi une terre de vacances et de loisirs mais je suis plus qu'attachée au Périgord, c'est un peu de moi qu'il y a là-bas...

Alors le temps d'un week-end, je suis donc descendu en Dordogne avec mon bien-aimé, histoire de se ressourcer! Et le contrat fût rempli!


Juste après avoir posé les valises et fait un petit coup de ménage dans la maison où les araignées et autres bêbêtes commençaient à reprendre leurs droits, nous sommes partis faire une petite ballade en forêt où nous avons eu la chance de récolter des marrons un peu tardifs... Une aubaine, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé des marrons grillés, et puis Théo n'avait jamais goûté, alors c'était l'occasion!
Par contre, on a pas trouvé de champignons, piou, piou, piou, ça faisait si longtemps que je n'en avait pas récolté dans la forêt, et il me semble pourtant que le temps si prêtait mais bon, c'est comme ça la nature, pas toujours conciliante, et c'est tant mieux vous me direz!


Le soir, ce fut petit apéritif avec des tartines de terrine de canard sur de belles tranches de tourte puis confit de canard et pommes de terre sarladaises (pas très très dièt tout ça!), recette de ma grand-mère que j'ai essayé de respecter au mieux et au fromage, de petits Pélardons achetés sur le marché de Périgueux, ce marché juste génial que j'adore! Miam, c'était un régal!


Le noyer du jardin a bien donné cette année, ce qui, pour notre plus grand plaisir nous a permis de nous régaler de bonnes noix, fraîches, et cela m'a donné envie de faire de belles tartelettes aux noix et caramel pour le dessert du soir... Un pur délice...
Tout cela, au coin du feu de notre grande cheminée du XVIIIe siècle... Tellement bon, tellement réconfortant et apaisant...

Pour vous transmettre un petit peu de cette chaleur automnale de ma campagne adorable voici ma recette de tartelettes aux noix et caramel au beurre salé et puis un petit rappel sur comment cuire des marrons au four!



***

Alors, pour les marrons au four, rien de plus simple. Préchauffez votre four en chaleur tournante à 200°C. Faites une entaille dans la coque du marrons pour que celui-ci n'explose pas pendant la cuisson! (C'est ce qui m'est arrivé sur ma première fournée, j'en avais oublié un... Sacré frayeur!). Enfournez les marrons pour une durée de 20 minutes environ. Sortez-les du four, laissez-les refroidir et régalez-vous, tout simplement, pas besoin de rajouter quoi que ce soit!! 
C'est tellement bon...

***

Cela peut aussi vous permettre de les utiliser par la suite pour en faire une purée où les mettre dans un potage ou encore pour accompagner une volaille cuite au four, légère... 

Bientôt Noël d'ailleurs, faut que je commence à réfléchir à ce que je vais cuisiner pour les fêtes?! J'aimerais bien faire quelque chose avec du gibier, j'adore ces chairs si fortes et délicates... Avec des légumes sautés, c'est bon ça!
Enfin bref, ça ce sera l'objet d'un autre article, très vite, au plus tard le 24 au matin si je suis bien en retard! Surtout que moi, je dois penser à la fois au soir du 24 et au soir du 25 (un Noël chez mon père et un chez ma mère et toujours la même personne au fourneaux... MOI! Eheh!)


Voilà, un petit compte rendu de mon petit week-end en amoureux dans ma maison de campagne en Périgord, bien ressourçant... J'espère avoir le temps d'y retourner pour le printemps... 
Et on dit vive l'automne!



{Mes vacances dans le Périgord... Mon enfance...} - août 2012


Cette terre familiale que m'ont transmie mes grands-parents paternels, un pays si riche, si généreux, indomptable parfois, le Périgord respire la gastronomie, le plaisir et le partage en cuisine comme à table... 


C'est peut être dans mes racines Périgourdines que l'on trouve l'origine de ma passion pour la cuisine...
Le Périgord, c'est la chaleur du soleil dans les sous-bois qui nous abreuve de ces odeurs forestières, c'est se mettre à l'heure du canard et de l'oie, des fruits généreux, des fromages forts et rocailleux... Mais c’est aussi, et maintenant surtout, innover en cuisine… Au grès des barbecues… Et lorsque de temps en temps, il vient à pleuvoir, le Périgord regorge de châteaux, de grottes à visiter… ces visites ponctuées par quelques pauses goûter dans les restaurants environnants, tels à Jumilhac ou Saint Jean-de-Côle, classé parmi les plus beaux villages de France…



Ma maison de campagne à Milhac d’Auberoche, c'est le souvenir assez ancien maintenant, de ma grand-mère préparant une salade de framboises, fraises des bois et mûres, récoltées dans la forêt avec mon grand-père n'hésitant pas à s'écorcher les jambes dans les ronces pour satisfaire la gourmandise de sa petite fille, les fruits dégorgeant de jus, que l'on lèche à même l'assiette (ah quand l'insouciance nous tient)...  



C'est aussi l'odeur délicate et enivrante des pommes de terre Sarladaises rissolant dans la graisse de canard, l'ail et le persil libérant leurs arômes et ces beaux repas du soir, passés autour de la table de jardin bleue en bois, face au coucher de soleil, accompagné d'un vin de la région, bien sûr... Les granges en pierres couleur miel et aux volets bleus lavande, comme de vieilles reliques qui veillent sur nous, discrètement... Des heures sans esclandres, des heures qui nous imprègnent de tout ce qu'il y a de doux et de mémorable, des moments de bonheur simple... C’est ce passé qui m’a nourri, et même si aujourd’hui l’heure n’est plus 100% périgourdine quand je retourne dans ma maison de campagne, je garde à l’esprit toutes ces odeurs, ces saveurs… Une base…



Aujourd’hui, notre maison de campagne en pleine rénovation prend davantage des accents de ratatouilles revenues doucement dans la cuisine ouverte sur la terrasse ou encore de beignets de courgette dont les enfants raffolent. Et pour ce qui est de la viande ou du poisson, un barbecue, trouvé au bord d'un chemin entre une ferme et un champ, qui fait crépiter les viandes et poissons marinés, tel ce beau steak de thon blanc mariné au gingembre, citronnelle, oignon rouge et huile de sésame… Une idée de Beverly, que je remercie pour tous ses bons conseils et ses idées cuisines!



Et puis le dessert, soit classique ; une salade de fruits rouges ou alors des tartes, faites mains, tartes au mirabelles (bien que cette année, l’hiver glacial n’a pas favorisé la récolte de l’été) ou alors tarte à la pêche et romarin… Ou plus osé, une salade de fraises au chèvre frais, basilic et huile d’olive… Un délice… En somme, des repas colorés, un peu à mon image peut être, des racines Périgourdines et exotiques... Un métissage humain et culinaire...



Un peu plus haut dans le village, à dix minutes de la maison on y trouve la ferme MilhacOie qui nous propose des produits de qualités et une rencontre avec les producteurs, rencontres qui se font de plus en plus rares, et qui nous permettent de comprendre d'où vient ce que l'on mange... Cou d'oie farci, médaillon de foie gras, foie gras cru (pour vos mi-cuit), rillettes d'oie aux truffes et cèpes, on retrouve ici l'emblème culinaire du Périgord sans pour autant jouer sur les clichés... La qualité et le respect du produit nous replonge dans l'authenticité de ce pays paysans et pauvre mais qui a su donner à ses ressources un accent de raffinement et de gastronomie...



 Aller faire un tour à vélo chez Raymond à la Tuillère, notre primeur de proximité, pour lui acheter des poivrons, des courgettes rondes, des abricots, melons, pêches, fraises, tomates et aubergines... Lorsqu'on arrive à la Tuillère, impossible de résister à l'envie (en tout cas moi je ne résiste pas!) d'aller soi même cueillir les fruits et légumes, gorgés de soleil, que l'on pèse après, seul, comme un grand, sous le regard bienveillant des chats se promenant non loin de là et de Raymond bien sûr ou s'il est au marché de Rouffignac, de sa femme qui n'hésite pas à nous mettre quelques salades ou quelques figues en plus dans notre panier déjà bien rempli!



Le marché de Périgueux, un des plus beaux de France. Le matin, les rayons de soleil qui donnent toute leur énergie aux vendeurs à l'étalage et à notre promenade entre les charcutiers, primeurs, fromagers et boulanger, sur les pavés de la place près de la Basilique Saint-Front ... animée par le festival Mimos… Une merveille… Une forme de légèreté, de partage aussi… La rencontre furtive d'un producteur parfois chantant, parfois plus raide mais respirant toujours une certaine authenticité et un cachet unique...



 {Mon voyage dans les îles grecques... Découvertes et rencontres} - juillet 2012

Me voilà de retour de mon voyage dans les îles grecques... Un périple envoûtant et déroutant... Car c'est justement ce qui marque dès les premiers instants de vie en Grèce, cette atmosphère malgré tout paisible, chaleureuse, simple, un peu comme si de rien n'était, et pourtant... Un pays de rencontres, de plaisirs et de soleil, oh oui!


Après avoir passé une journée dans Athènes et avoir sillonné la colline de l'Acropole ainsi que ses petites tavernes environnantes, nous avons pris le ferry direction Santorini, la dernière île avant la Crète. C'est là, sur cette île qui n'est autre que le cratère d'un volcan enfouis sous les eaux, entre les deux grandes villes Fira et Oia, que sur notre scooter ou au cours de nos longues randonnées, nous sommes partis à la recherche de produits typiques, en faisant bien sur quelques pauses au bord de l'eau, sur le sable noir de roche volcanique... 

Mon premier de coup de coeur grec va aux saucisses et viandes locales dites souvlakia, grillées aux herbes, préalablement marinées dans l'huile d'olive et d'un trait de citron. Une viande au goût unique et qui surprend à chaque découverte d'une nouvelle taverne...
A l'ombre des murs de chaux blanche et des volets bleus, en fin de journée, on se restaure autour des "douceurs" grecques comme ils disent... Le baklava, ce feuilleté au miel, amandes et pistaches tient à ce titre la place de chef, nous signifiant par la même occasion la longue et pas si ancienne domination turque...



Après un passage express sur Ios, probable berceau et tombeau d'Homère (dommage que les autorités aient préféré créer un faux tombeau de l'aède plutôt que de financer les fouilles archéologiques...), notre troisième escale fut Amorgos. Célèbre en France grâce au Grand Bleu, cette île longiligne m'a certes éblouis par ses criques et plages désertes baignées par une eau turquoise et cristalline où les poisson sont les moins craintifs du monde, mais m'a touchée profondément de par sa grande diversité culinaire et la qualité des produits de l'île.



Là, j'y ai découvert ce que voulais vraiment dire mezze ou mezzedès, ces apéritifs qui tiennent lieu d'entrées pour nous, très diversifiés et qui peuvent à eux seuls faire un repas... En allant du fromage local de brebis, la feta bien sûr mais aussi le saganaki, un fromage pané aux graines de sésame et au miel par exemple, en passant par les croquettes de légumes, ou encore, aux pommes de terres grillées et nappés de fromage fondu aux herbes, pour finir par le tzatziki (et voici ma recette du tzatziki traditionnel!) ou le tarama au goût inimitable!


C'est aussi à Amorgos que j'ai fait la découverte du stifado de chèvre, un ragoût de viande revenu pendant 5 heures dans le vin rouge accompagné d'ail, de tomates et de fromage local, selon le choix du cuisinier. C'est là, encore, que nous avons pu goûter aux délices de la mer tel que le calamar grillé dit octopodia ou le poulpe mariné au citron ainsi que tous les poissons frais, péchés non loin de là...

Ainsi, nous avons fait la rencontre de Théodoros, un restaurateur simple de Chora, la ville principale d'Amorgos, qui nous régala de ses mezzedès en tout genre, ou encore Nikos un restaurateur de Langada, un petit village perché dans les hauteurs de l'île, à la démarche bio/écolo qui nous fit découvrir son stifado ainsi que ses desserts, des délices, à digérer durant une partie de pétanque sur le terrain juste en contre-bas...



Et justement, côté dessert, la Grèce n'est pas en reste... Il y a le baklava mais également le gâteau à l'orange dit portokalopita, la tarte au lait ou le halva (qui n'a vraiment réussi à nous conquérir!) mais aussi les fruits frais ou confits avec ou sans yaourt grec au miel... Et pour moi, la grande découverte sucrée fût les glaces traditionnelles grecques au lait de brebis et au mastic: totalement déroutant et addictif, c'est délicieux!

 Après Amorgos, pour des raisons de disponibilités des ferries, nous avons fait escale à Naxos puis Mykonos qui, malgré sa réputation, est un véritable petit bijou d'architecture traditionnelle. Tout en croisant les chats et chatons errants du port, on découvre les anciennes demeures des capitaines de bateaux, avec leurs murs blancs et leurs balcons multicolores dont on doute que le soir venu on pouvait alors y observer les passants se rendre aux tavernes les plus proches pour y boire un verre de Ouzo ou de Psiméni Raki...



Car à ce titre, la Grèce aussi possède un patrimoine gastronomique de qualité et pourtant peu connu. Le Ouzo dont la réputation n'est plus à faire (comme un pastis plus anisé) est en concurrence avec entre autres le Psiméni Raki, un alcool de caramel et de miel qui selon le producteur est aussi fait avec de la figue. Et bien sur, la Grèce est avant tout un pays vinicole, premier producteur de vin mais attention un production locale, qui ne sort pas des îles et même qui ne sors pas de la maison du producteur. Hélas pour nous donc, nous n'avons pas pu ramener de bouteilles de ces vins locaux toujours frais, même les rouges, et qui n'on rien avoir avec le vin Résina, au goût à mon sens bien moins intéressant!

Enfin, notre voyage dans les Cyclades s'est achevé à Tinos, une île bien connue pour ses célébrations religieuses mais qui restera dans ma mémoire de par sa fameuse Louza, une viande de porc fumée aux herbes puis séchées pendant plus de deux mois, de production toujours locale...



 Ce voyage fut une véritable découverte pour moi... Découverte d'une culture, parfois mal menée ou peu valorisée mais pleine de couleurs et qui en terme de gastronomie n'a pas à rougir! La gentillesse et l'accueil des grecs, de manière générale est lui aussi à souligner, des personnes prêtes à aider, toujours.

J'espère que cette desciption synthétique de mon voyage en Grèce, orientée par mes découvertes culinaires vous donnera envie de partir à la découverte de ce pays et de cette grande civilisation qu'est la Grèce et que vous ne vous laisserez pas influencer par le pessimisme de votre entourage et des marchés à l'égard de ce pays qui honnêtement, ne demande qu'à s'en sortir et qui en a les ressources...

4 commentaires:

  1. bravo, R.A.S,tu es vraiment douée dans tes commentaires, photos, ainsi que ton coté nostalgique. Ton avenir est tout tracé
    nofou

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  2. Merci pour ce beau compliment! Je ne sais pas si "mon avenir est tout tracé" mais je compte bien persévérer dans ma passion! Et faire de mieux en mieux!
    Je suis heureuse que mes articles vous plaisent!

    Merci encore!

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  3. Léa, you are a gifted blogger, graphic artist & cookanista (just made up that word for you ;-)) Your posts are full of life, color, energy - just like you. Keep it up. Reading your post about normandy house and ecadrenville - what can i say, am not an objective person here, so i completely agree, how lucky we are to have known this, moments of festive joy with people we love to share our memories and laughter with, not to mention the bubblies ... keep blogging!!
    Biz,
    Vijee

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    1. Thank you Vijee for all these compliments! I'm happy to have shared all these moments with you and the kids! What a reward to know that my pleasure in cooking and "blogging" is yours in reading my posts!!
      Thanks for your supports!!

      Bizz!

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